02
Déc

La confiance ne se décrète pas, elle se construit

Par définition l’équipe est une opportunité, un refuge, où nous nous sentons bien et épanouit, où l’on se choque, se croise, se rencontre, se construit, lieu où nous pouvons réaliser des projets que l’on n’envisagerait pas seul.

Ainsi, dans cette dynamique de cohésion d’équipe, la place du Manager est relative. Il est, dans le meilleur des cas, le catalyseur, le régulateur, mais il n’en reste pas moins un équipier.

Une solide cohésion d’équipe se caractérise par une structure dans laquelle les membres s’épanouissent, avec une vision partagée, un état d’esprit avec l’adhésion à des valeurs communes, avec des règles claires et régulées et où les relations de confiance sont stables.

En ces périodes de confinement et de crise sanitaire liée à la COVID-19, une étude a été menée sur l’engagement des collaborateurs. Cette enquête montre que 23 % des sondés considèrent que la confiance reste le premier levier d’engagement, juste devant  le sens de leur travail, la considération et la reconnaisse qu’ils reçoivent, et devant l’environnement de travail.
Malgré le stress et l’incertitude du moment, la confiance reste le ciment de la motivation et de la fidélité à leur société.

Ici Vincent HUET, notre coach formateur, lors de sa venue au Bivouac à Clermont-Ferrand pour un séminaire sur la dynamique d’équipe.

La confiance est un état qui permet de se connecter à l’Autre, de se projeter dans la relation. Mais la confiance est également le sentiment que nous ne sommes pas vulnérables dans cette relation, et de ce fait autorise le lâcher prise.

Et si certains sont plus sensibles avec des facteurs cognitifs, les autres le seront avec des facteurs affectifs. Les premiers construiront leur relation sur l’expérience, les actes et les compétences. Les seconds s’attacheront à l’intensité de la communication relationnelle et fonctionnelle.

En conclusion, si demain nous souhaitons étendre la responsabilisation et l’autonomie dans nos organisations, ou bien installer durablement le télétravail, l’enjeux passera par une profonde réflexion sur l’état des relations de confiance dans nos systèmes et nos équipes.
Nous consacrerons alors autant du temps à produire de la confiance, qu’à choisir un nouvel ERP ou CRM !